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Le plus important à sauver…

Le plus important à sauver…

Dans le contexte préoccupant que nous vivons, ma double formation de naturopathe et de juriste (deux métiers qui peuvent a priori sembler bien éloignés l’un de l’autre…quoique…) me pousse sans cesse à la recherche du juste, du vrai, des thèses peut-être un peu trop vite écartées, particulièrement sur le plan de la santé, dans sa compréhension la plus large, incluant le bien-être sur les plans physique, psychique, et la capacité à se régénérer au-delà de la sphère individuelle (qu’il s’agisse du sentiment de se rendre utile au sein d’un groupement bénévole, de spiritualité, de liens familiaux ou amicaux forts, etc.).

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’exercice est devenu aujourd’hui très difficile.

Difficile d’accorder du crédit aux discours officiels, religieusement relayés par les médias officiels, qui oscillent entre rhétorique alarmiste, prédictions catastrophistes non-étayées et communication infantilisante pour asseoir dans la durée les atteintes les plus invraisemblables à la liberté de se mouvoir, de se réunir, d’entreprendre et même…de prendre soin de sa santé, car l’une des fonctions les plus fondamentales de l’organisme humain -rejeter les excès de CO2 toxiques à la vie- est entravée derrière un masque, sujet des discours les plus évolutifs et contradictoires. Au niveau juridique comme au niveau scientifique, les arguments d’autorité, les prédictions non étayées et le recours à des statistiques mouvantes selon la thèse que l’on veut défendre n’ont aucune valeur. Et que dire des lettres à St Nicolas…

Difficile aussi d’exercer son esprit critique et d’explorer d’autres versions de faits que celles présentées dans les médias qui ne sont pas épinglés par l’autoproclamé ‘Observatoire du complotisme’ ou censurés par les médias sociaux. En droit, la possibilité d’exprimer des contre-arguments ou d’autres versions des faits s’appelle le respect du principe fondamental du contradictoire, du droit à être entendu dans d’autres versions des faits. En politique, cela s’appelle le contre-pouvoir, signe d’une saine démocratie. En matière scientifique, c’est l’essence même de la recherche. Dans la société actuelle, on appose le sceau du complotisme et on balaie d’un revers de la main.

Bien sûr, les mêmes critères de rigueur, de transparence et de vérification des sources doivent être exigés de part et d’autre. C’est ce qui m’empêche de faire écho à la plupart des communications des « lanceurs d’alerte » autour des thèmes actuels. Pourtant, je salue leur témérité et leur démarche, j’encourage à les écouter, à les lire, puis à porter la réflexion plus loin.

Mais il n’y a pas que la recherche de la vérité et la santé qui sont aujourd’hui en péril. Le plus à craindre est peut-être ce clivage à présent bien marqué entre pro-masques et anti-masques, tenants des discours officiels et défenseurs d’idées étiquetées « politiquement incorrectes », personnes craignant la maladie et personnes craignant le totalitarisme. Au fond, il peut y avoir autant de visions de ce qu’est le vrai et de la manière la plus adéquate de prendre soin de sa santé qu’il y a d’êtres humains sur cette terre.

Le plus urgent à sauver…c’est le respect. Le respect de chaque histoire qui mène à des convictions différentes, le respect de la diversité de pensée si enrichissante pour l’humanité, le respect par les gouvernants du droit de la population à la transparence, à la dignité, au libre-arbitre.

Le plus urgent à sauver…c’est l’Amour.

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